dimanche 13 mai 2012

Infâme pourriture

Ça fait un baille que je n'ai pas publié d'article sur ce blog ( même si j'ai mis à jours quelques pages). Je ne peux pas dire que c'est le temps qui me manque, car je passe mes journées à lire ou a glander. Je n'arrive plus à trouver la motivation pour faire un article, qui peut tenir la route. Et surtout, je me dis, que tellement peu de personne lisent attentivement les articles, qu'il y a peu d'intérêt à en faire des aboutis. Par ailleurs, le moral n'est pas trop au rendez-vous. Je m'enferme de plus en plus ( réelle volonté pour passer à côté de certaines personnes), je lis encore et encore. Dernièrement, j'ai terminé Terre et Fondation d'Isaac Asimov, et j'ai terminé Germinal d'Emile Zola. J'ai été déçus de Terre et Fondation alors que j'ai été émerveillée par Germinal.



















Emile Zola                                                                                               Isaac Asimov

Je me suis un peu plus investie dans la photo, au détriment du dessin. J'ai fais des photos au Warm Up, fin Avril, pour faire un live report sur French Metal ( qui est ici). C'est frustrant car je ne peux pas m'investir dans la photo, m'investir dans le dessin, la peinture, et lire et toujours lire. Alors que le dessin représente beaucoup pour moi, j'ai la connerie de le mettre à côté, d'ôter quelque chose en moi. J'ai l'exécrable impression d'avoir régresser, d'avoir perdu un niveau qui n'était déjà pas haut. Après ma série de portrait à la pastel que j'ai faite pendant les vacances de Février, je n'ai plus réussie à faire d'autres portraits à la pastel. J'ai essayé de faire Louise Michel, mais j'ai arrêté en cours de route, car ça tournait vraiment à la balayure, j'ai tout perdu. Aussi, en lisant l'Echo des Savanes, je me suis prise d'intérêt pour les caricatures, et les dessins de BD. Cette découverte m'a conforté dans ma répugnance à rester dans le portrait. Il y a quelques temps, j'ai essayé de faire des croquis, des petits dessins se rapprochant de la BD mais c'était vraiment.. immonde. Par ailleurs, j'ai découvert un artiste, Lucian Freud, qui m'a vraiment conquise.
Fin Mars-début Avril, je suis partis en Italie, visiter Rome, Pompéi. J'ai été prise d'une répugnance pour les touristes (ok, j'en étais une). Et j'ai vraiment détester le pays. Le rapport qu'il a avec la nature, les amas d'ordures dans des terrains, en plaines campagnes.. C'est là que j'ai vraiment commencé à regretté la Belgique et le Luxembourg.

Batteur de Benighted
Pompéi


Par ailleurs, je me suis posé la question, de la place que j'avais, et que j'allais avoir dans la société. Je n'ai pas envie d'être remplis de tabous, je n'ai pas envie d'avoir le même avis que beaucoup de personne, notamment sur l'immigration. Je n'ai même pas envie de vivre en société. Au lycée, on nous bourre la crâne de conneries, de futilités. C'est paradoxal car à côté de ça, j'ai vraiment eu envie de voter. Je me dis que c'est d'une connerie de ne pas voter, alors que les femmes se sont longuement battus pour ce droit. Vite, je me suis rapproché d'un partie, le Front de gauche. J'en avais marre d'avoir ce sentiment que notre vie serait toujours contrôlée par la finance, par Grands du pays. J'en avais marre de me dire que venant d'un milieux populaire, on s'en prenait plein la gueule, que l'on avait pas autant d'avantages que les gens qui avaient vraiment les moyens, et que l’accès à la culture pouvait être compromis. J'ai eu la chance d'aller à la Bastille, et d'aller à porte de Versailles, pour le discours de Jean-Luc Mélenchon du Jeudi-rouge. Même si au font de moi, je sais pertinemment que la politique n'est là que pour manipuler la population, qu'elle se développe en écrasant quelques personnes, et qu'elle ne satisferait pas toute une population, ce parti m'a fait rêver. Rêver devant la haine, le dénigrement d'une portion de la population, rêver devant le combat que l'on pouvait mener pour faire changer les choses, et rêver devant la destruction de tous ces avantages qu'une élite de la population avait accès, et dont un autre était écrasée. J'apprécie beaucoup le rapport qu'à ce parti avec l'humain. Bref', j'ai l'impression d'avoir changé ces derniers temps. Ma répugnance pour certaines choses s'est renforcée, et beaucoup d'idées ont germé en moi.

Jean-Luc Mélenchon à la Bastille

Jean-Luc Mélenchon à porte de Versailles

Jean-Luc Mélenchon à porte de Versailles


Porte de Versailles

A côté de ça, j'ai encore plus l'impression de pourrir intérieurement.



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